Célébration du Sacrement des Malades à Benet le 17 mai 2009
Article mis en ligne le 17 mai 2009
dernière modification le 4 juillet 2016

Non... Dieu ne supprime pas la souffrance... Il vient la vivre avec nous. Rappelons nous : au calvaire, Jésus, Fils de Dieu, était là au milieu de deux condamnés à mort... Le Calvaire, c’est comme à Noël : c’est Dieu avec nous...Et aujourd’hui encore, il est à nos côtés : il est notre force...il nous redonne l’espérance pour envisager notre Vie dans la Lumière de son Amour......Cette Onction en est le Signe :

LE MALADE DANS LA BIBLE :

Evoquer la maladie de quelqu’un dans la Bible, c’est aussi parler de sa place dans la société et des initiatives prises par ses proches.
En effet, souvent, la maladie exclut le malade de la société et l’état du malde est alors celui de quelqu’un d’abandonné, ce qui peut le conduire jusqu’à la perte de sa relation à Dieu.
De nombreux psaumes crient la détresse, la souffrance ; mais Job et le serviteur souffrant sont deux figures emblématiques de cet abandon : Job, que la maladie défigure et détruit au point de lui faire perdre tout ses amis, puise en lui une certitude à laquelle il ne peut renoncer : je suis innocent, je n’ai pas lâché Dieu,

"Je sais que mon libérateur est vivant, avec mon corps je me tiendrai debout, de mes yeux de chair, je verrai Dieu." (Job 19, 25-26)

L’ensemble du Livre de Job manifeste que la maladie ne peut être la sanction d’une faute commise, comme on le pensait jusque là. Job est un resistant. Il veut voir Dieu et, avec lui, il finira par gagner.
Non pas que Dieu lève, à ses yeux et aux nôtres, le mystère de la souffrance. Mais il répond une chose : je suis avec toi. Dieu se trouve engagé dans le mystère de la souffrance que traversent tous les malades.
Une façon de se redire que le Dieu de la Bible se révèle comme celui qui, au coeur de la blessure des hommes, les mène à la vie. Dans sa volonté de guérir l’homme, il lui offre un salut plus profond encore.

D’après la Commission sociale des Evêques de France.